Publié dans Politique

Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  

Publié le mercredi, 05 novembre 2025

Le Conseil des ministres tenu hier a procédé aux premières abrogations de hauts responsables dans plusieurs administrations. Une « pluie d’abrogations » s’est ainsi abattue dans deux départements en particulier, au ministère de l’Economie et des Finances, et au ministère de l’Education nationale, deux institutions clés de l’appareil public. Au ministère des Finances, c’est une véritable remise à plat de la haute hiérarchie qui a été décidée. Ont été abrogés les décrets de nomination du secrétaire général Andry Ramanampanoharana, du directeur général des Douanes Lainkana Zafivanona, du directeur général des Impôts Germain, du directeur général du Trésor public Andry Nirina Rajaofetra, du directeur de la Cellule de coordination des projets de relance économique et d’actions sociales (CCPREAS), ainsi que du directeur des affaires administratives et financières.

En clair, c’est tout l’état-major financier du pays qui a été renouvelé. Même scénario au ministère de l’Education nationale où les 23 directeurs régionaux de l’Education ont vu leurs nominations abrogées. Un lien avec les récentes manifestations au sein de ce département sans doute.  

D’autres départs ont également été actés dans d’autres ministères. A l’Aménagement du territoire et à la Propriété foncière, le directeur général de l’Agence nationale d’appui au logement et à l’habitat Adriana Rakotomalala a été démis de ses fonctions. Même sort pour le directeur général du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), le Général Elack Andriakaja, entité relevant pour rappel du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation.

En parallèle, la Présidence de la «Refondation» a enregistré une série de nouvelles nominations de personnalités majoritairement issues du monde des Forces de l’ordre. Le Général Itibar Ottman a été nommé secrétaire général de la Présidence. Le colonel Rakotondramanana Mamitiana Thierry prend la tête de la Direction de la sécurité, tandis que la magistrate Razanarivony Mialisoa devient directrice des affaires juridiques. D’autres postes clés ont également été pourvus. Parmi celles-ci la nomination du colonel Charles Andrianasoavina à la Direction générale de l’Agence nationale anti-fraude a retenu l’attention des observateurs.

Enfin, quelques ministères ont également vu de nouveaux responsables accéder à des postes stratégiques. Le ministère des Forces armées a désormais un nouveau chef d’Etat-major de l’Armée de terre, celui de la Justice un nouveau secrétaire général, et le BNGRC un nouveau Directeur général.

 

La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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